Des coups de cœur au Rayon SF & Cie pour donner des idées au Père Noël – La Suite

Ah que re-coucou les P’tit(e)s Pères zet Mères Nouël en instance, voilà la suite des recommandations des zami(e)s Facebook de Tatakati & de Bédéciné, sur une idée fort judicieuse
de la Damoiselle Hermine Hémon,
traductrice, critique et collaboratrice des éditions actusf .
Et comme tout(e) un(e) chacun(e) n’est pas  forcément adepte de Facebook,
je pense aussi à ceux d’entre vous qui ne le sont point.

La Gente Dame Audrey Burki, bibliothécaire en la bonne ville de Lyon, vous suggère chaleureusement :

Guy Gavriel KAY – Enfants de la Terre et du Ciel – L’Atalante – Trad. Mikael Cabon
Genre : Fantasy historique « parallèle »
« Je voulais écrire un livre sur les territoires frontaliers en un temps d’affrontement de grande ampleur entre des empires et des religions, mais avec des personnages qui ne soient pas des figures politiques ou militaires dominantes du conflit. Ce seraient plutôt des hommes et des femmes s’efforçant de façonner, voire de contrôler, leur propre existence en traversant ce conflit ou en cheminant à ses marges. »
 « Ces territoires, ce sont les Balkans de la fin du XVe siècle, vingt-trois ans après la chute de Sarance (Constantinople), le monde méditerranéen entre la République de Séresse (Venise) et Asharias (la désormais ottomane Istanbul).
Il y a là Danica Gradek, fougueuse amazone de la cité pirate de Senjan ; Pero Villani, jeune artiste séressinien dépêché en Asharias pour y peindre le portrait du conquérant ; Marin Djivo, cadet d’une grande famille marchande de Dubrava ; Leonora Valeri, fille reniée de la noblesse batiare en mission d’espionnage ; et celui qu’on nomme Damaz, futur djanni dans l’infanterie d’élite du calife.
Cinq personnages parmi tant d’autres, en quête de leur destinée. Leurs parcours vont se croiser, s’entrelacer, saisis dans le grand mouvement de la politique, des rivalités économiques, de la guerre et du choc des religions. Entre le hasard des rencontres et la nécessité du courant tumultueux de l’histoire, les êtres humains n’en sont que plus poignants. »
« Nous sommes les enfants de la terre et du ciel. »
9782841728701 – 640 pages – 27€90 – 23/08/18


Et M’amzelle Marianne  nous dévoile son engouement (que je partage, eh oui, moi aussi il m’arrive de lire…) pour « Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu » de Karim Berrouka chez Editions Actusf :

« Quoi? Encore un repompé de Lovecraft? Pfff (blasée)


Mais… mais c’est que c’est bon, très bon même!
Une héroïne bien campée sur ses jambes, une écriture prenante et une dose d’humour-pas-lourd.
Et voilà le Cthulhu retourné comme un gant.
C’est fidèle, c’est mieux, ça fait un bras d’honneur à l’oeuvre originelle. Merci! »

Karim BERROUKA – Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu – ActuSF – coll. 3 souhaits
Genre : Fantastique cthulhien avec de la dérision dedans
« Qu’est-ce qui est vert, pèse 120 000 tonnes, pue la vase, n’a pas vu le ciel bleu depuis quarante siècles et s’apprête à dévaster le monde ?
Ingrid n’en a aucune idée.
Et elle s’en fout.
Autant dire que lorsque des hurluberlus lui annoncent qu’elle est le Centre du pentacle et que la résurrection de Cthulhu est proche, ça la laisse de marbre.
Jusqu’à ce que les entités cosmiques frappent à sa porte… »
9782366298741 – 18€ – 344 pages – 15/03/18

Et la Tatakati de surenchérir : Mais que voilà un nouveau Berrouka de fort bon aloi !
Entendons-nous bien, si vous n’y retrouverez point l’humour appuyé de Fées, weed & Guillotines et Le Club des Punks contre l’Apocalypse Zombie , sa fabuleuse protagoniste principale Ingrid distille elle, par son caractère bien trempé, sa distance goguenarde et son détachement de fille rationnelle une ironie en filigrane qui équilibre l’ »indicible » fantastique/hommage qui aurait pu friser le ridicule.
C’est encore DE LA BONNE, là je vous dis !

 Jean-marc Harang , lui, nous dévoile son coup de ♥
« Pour l’intégrale Chanur, qui vient de sortir, de C.J.Cherryh, injustement oubliée / négligée en France alors que ses textes sont de vraies perles. Une vraie odyssée dans une communauté spatiale immense, composée d’espèces sentientes très différentes et malgré tout établissant des liens commerciaux et parfois culturels… Une vision non manichéenne et très intéressante du coup, tout en étant du très très bon space-op… Personnages attachants, écriture prenante, avec une traduction révisée de qualité, bref du bonheur ! »
Et c’est chez J’ai Lu Imaginaire, en Nouveaux Millénaires.
Merci Thibaud Eliroff pour cette réédition !
Et merci à Pierre-Paul Durastanti pour la révision des traductions !

Carolyn J. CHERRYH – Chanur , Intégrale 1 – J’ai Lu – collection Nouveaux Millénaires – Trad. Michel Deutsch, révisée par Pierre-Paul Durastanti
Genre : SF/Space-op
« Personne à La Jonction n’a jamais vu de créature telle que l’étranger. Dépourvu de poils, de crocs et de griffes, il est le seul survivant de sa compagnie et l’unique représentant d’une espèce, inconnue jusqu’alors, maîtrisant le voyage spatial. En échappant aux dangereux kifs pour trouver refuge à bord du vaisseau hani l’Orgueil de Chanur, il ignore qu’il vient de déclencher une crise politique dont les répercussions pourraient bien ébranler tout l’espace connu…
Ce volume contient : Chanur / L’épopée de Chanur / La vengeance de Chanur »
9782290164914 – 926 pages – 22€ – 14/11/18
Notre ami Prof Georges Bormand se joint aux précédent(e)s prescripteurs/trices de chouettes bouquins SFFF pour vos hottes de Nouël et vous invite à lire sa chronique sur « Amatka » de Karin Tidbek chez les Éditions La Volte.
C’est chez Phenixweb et c’est par là :
https://www.phenixweb.info/Amatka…

Karin TIDBECK – Amatka – La Volte – Trad. de l’anglais et du suédois par Luvan
Genre : SF/Dystopie
« Une fable politique, dans la lignée de 1984, sur le contrôle social, la peur du changement et la plus insensée des révolutions.
« Bienvenue à Amatka… où chacun joue un rôle, où le langage possède d’étranges propriétés et où rien – pas même la texture de la réalité – ne peut être garanti
Ainsi se présente Amatka, cette austère colonie antarctique aux ambiances post-soviétiques. Amatka, lieu interdit à la dissidence et aux sentiments, espace exigu où la liberté niche dans les recoins obscurs du langage, est une communauté heureuse mais totalement figée. Lorsque Vanja, une « assistante d’information », est envoyée en mission là-bas pour y collecter de l’intelligence à des fins gouvernementales, elle comprend rapidement que son séjour qu’elle prévoyait expéditif sera moins routinier qu’envisagé. Et pour cause, le point de bascule n’est jamais très loin dans cette colonie d’hiver, de sorte que Vanja sera amenée à enquêter parmi les ombres d’Amatka, celles qui revendiquent l’insurrection… »
9782370490599 – 20€ – 224 pages

« Jeff Vandermeer, anthologiste du Big Book of Science-Fiction et du recueil The Weird, a considéré ce roman dès le premier instant, louant cette « exploration époustouflante et véritablement originale des mystères du réel et de ce que signifie être humain ». Fille par les lettres de Margaret Atwood et d’Ursula K. Le Guin (pour son approche sociale des Dépossédés), la suédoise Karin Tidbeck dresse avec Amatka une fable d’anticipation aussi réflexive qu’inventive, s’intéressant davantage aux mécanismes du changement qu’à ses seuls effets. Par son style concis et efficace, elle nous offre le portrait d’une société où les mots, dépouillés jusqu’à l’os de leur polysémie, deviennent à la fois un objet de répression et une arme, et où la communication est au cœur des rapports de force. »

Remarquable, addictif, malgré le côté « ligne claire » narratif, au style sobre,
au décor minimaliste légitime dans cette société.
Coup de cœur donc, également, de Tatakati !

J’ai retrouvé Mon Sieur Jean-Laurent Del Socorro dimanche dernier au TGS avec le plus grand des plaisirs
au stand de
Les Indés de l’Imaginaire.
Je lui rends ici hommage en vous conseillant un meugnifique roman, dans son bel habillage collector, une Fantasy historique de la meilleure eau : « Royaumes de Vent & de Colères », chez les Editions Actusf :

Alors Tatakati vous montre ici un de ses (nombreux-nombreux) coups de . Pas de l’année celui-ci pour le contenu (pardon !) mais quand même pour le contenant, étant donné qu’il s’agit d’une belle édition collector de 2018 :
« Royaume de Vent et de Colères » de Môssieur Jean-Laurent Del Socorro chez  actusf ,
c’est une fabuleuse Fantasy historique autour de l’éphémère « République de Marseille »
(épisode que je n’avais point l’heur de connaître avant ma lecture),
quand les ultra-catholiques continuent de s’y opposer à Henri IV.
Engouement immédiat de ma part et de celle de mon keullègue Aurélien !

Une construction au petit poil dont je vous laisse découvrir les affinités avec un autre Art,
une écriture superbe, des personnages crédibles et bien campés.
D’ailleurs, Le récit se construit au travers des histoires personnelles de chacun d’entre eux,
car les personnages sont au centre du roman. L’action et son cadre historique évoqués avec brio
servent d’écrin à une belle galerie de portraits et de destins avec des réflexions sur la famille,
l’amour, la rédemption, les choix et leurs conséquences.

Magistral coup de maître pour un premier roman !

Jean-Laurent Del Socorro – Royaumes de Vent & de Colères – actusf
Genre : Fantasy historique
« En 1596, deux ans avant l’édit de Nantes qui met fin aux guerres de Religion, Marseille la catholique s’oppose à Henri IV, l’ancien protestant. Une rébellion, une indépendance que ne peut tolérer le roi.
À La Roue de Fortune se croisent des passés que l’on cherche à fuir et des avenirs incertains : un chevalier usé et reconverti, une vieille femme qui dirige la guilde des assassins, un couple de magiciens amoureux et en fuite, et la patronne, ancienne mercenaire qui s’essaie à un métier sans arme.
Les pions sont en place.
Les troupes royales arrivent devant la ville.
Le mistral se lève.
La pièce peut commencer. »
« Placé entre l’Histoire et la fantasy, ce premier roman de Jean-Laurent Del Socorro est époustouflant de maîtrise et d’érudition. »
9782366298895 – 304 pages – 20€ – relié cartonné – 07/06/18
Préface d’Ugo Bellagamba / Royaume de vent et de colères / Gabin sans « aime » (nouvelle) / Le vert est éternel (nouvelle) / Interview de l’auteur

 

 

A propos de Sylvie

Gérante de la Librairie Bédéciné

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