Rencontre /dédicace avec Jean-Laurent Del Socorro Jeudi 1er décembre 2016 – Focus sur un roman coup de ♥

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photo actusf

Oh, les gâtés, nous vous convions à retrouver Jean-Laurent Del Socorro
jeudi 1er décembre à partir de 16h30,
pour son roman Royaume-de vent et de colères, publié chez actusf.

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S’il n’avait encore publié que quelques nouvelles dans la revue Galaxies , ou l’anthologie Utopiales 2015,
son roman, Royaume de vent et de colères, se révèle un coup de maître,
Prix elbakin.net 2015, siouplait !

De la Fantasy historique de la plus belle eau, durant l’éphémère République de Marseille en 1596,
lorsque la ville ultra catholique persiste à s’opposer à Henri IV.

Tout gravite autour de l’Auberge de la Roue de la Fortune tenue par Axelle,  une ancienne capitaine mercenaire,
et Gilles, son mari et compagnon d’arme.
Gabriel, un vieux chevalier huguenot converti qui y loge, a mis son épée au service de la Ligue Catholique qui dirige la ville.
Victoire, une vieille femme qui vient y passer la nuit, prépare son dernier contrat de chef de la Ligue des Assassins.
Armand, moine sorcier, a fuit avec son disciple et amant, Roland, leur obligation de mettre en œuvre leur art pour détruire des vies au profit des troupes royales. Roland est mourant, rongé par l’Artbon, leur don et leur fléau à la fois. Marseille n’était pour eux qu’une étape, mais les évènements politiques et la fermeture du port vont sceller leur destin.

Une habile construction proche de celle du théâtre avec son prologue où l’auteur donne la parole à chacun des principaux personnages, focalisant notre attention sur l’un avant qu’un autre entre en scène et que le chapitre suivant s’y intéresse à son tour et ainsi de suite. Nous sommes à la veille de la bataille et Jean-Laurent dispose ses acteurs sur scène.

La seconde partie développe l’histoire de chaque protagoniste avec des flashbacks qui vont expliquer leurs cheminements, et leurs choix dans le présent.

Les destins confluents se réveillent pour la troisième partie en ce 17 février 1596 qui voit la chute de la République de Marseille en une résolution de l’intrigue.

Pour parfaire la comparaison théâtrale, en aparté, Silas, le lieutenant emprisonné de Victoire, en parlant à « son bon bourreau » fait office de « coryphée » en s’adressant, en fait, au lecteur.

Le récit se construit au travers des histoires personnelles de chacun des personnages qui sont en fait au centre du roman. L’action et son cadre historique évoqués avec brio servent d’écrin à une belle galerie de portraits et destins avec des réflexions sur la famille, l’amour, la rédemption, les choix et leurs conséquences.

Une nouvelle consacrée à Gabin, le garçon commis de l’auberge, offre encore un autre regard à hauteur de minot sur les dures réalités de la vie.

Bref, coup de cœur, que je tiens à partager avec vous en présence du talentueux auteur.

Une interview du jeune-homme par icitte

A propos de Sylvie

Gérante de la Librairie Bédéciné

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