« Un Tremplin pour l’utopie » en kdô avec l’acquisition de deux livres de la collection Hélios

C’est le deuxième anniversaire du Collectif d’éditeurs
Les Indés De L’Imaginaire.
Pour souffler leur deuxième bougie, pas rats, ils vous offrent un recueil de nouvelles avec l’achat de deux ouvrages de la collection Hélios.

affiche helios

« La collection Hélios, non numérotée, fut lancée en février 2013 par les seules éditions Mnémos. Quelque temps après, celles-ci s’inscrivaient dans le collectif des Indés de l’Imaginaire, avec les Moutons électriques et actusf. À cette occasion, Hélios devient la collection de poche commune aux trois éditeurs, qui en publient les ouvrages à tour de rôle (un éditeur assurant seul la direction de chaque ouvrage). « 
« Pour les deux ans du collectif, les Indés de l’imaginaire, ont organisé un tremplin pour les jeunes auteurs. Son thème ? L’utopie. Celle qui réussit, qui s’est réalisée… ou en passe de l’être.
Le mot « tremplin » n’a pas été choisi au hasard, car il concerne les auteurs débutants . L’idée était bel et bien de permettre de découvrir de futurs talents. Les textes sélectionnés ont ensuite fait l’objet d’une parution sur support papier et numérique.
Deux parrains de choix sont associés à ce tremplin : Estelle Faye  et Christian Chavassieux. Les deux auteurs signent chacun une nouvelle dans l’anthologie. »

 

Bannière-Hélios-300x250

 

 

vitrine helios Quelques coups de cœur ici
(mais j’en ai bien d’autres dans ma besace !)

 

dans les veines

 

Morgane CAUSSARIEU – Dans les veines
Genre : Fantastique bien dark
9782354083106 – 10€90 -448 pages

« La nuit, Bordeaux a peur. Tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leurs derniers soupirs au son du Bathory, nouveau repaire de la faune interlope. Le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine. Et alors que l’investigation piétine, sa propre fille s’entiche de l’inquiétant Damian, gueule d’ange mais soif insatiable…

D’une méticulosité jouissive, l’écriture de Morgane Caussarieu tord le cou aux clichés bit-lit pour mieux revenir à l’essence première du vampire : un être amoral, violent, à l’érotisme déviant. Parce que les gentils vampires, ça n’existe pas… »

Parce que Dans les veines secoue allègrement le cocotier des gentils vampires lénifiants, avec une violente cruauté d’une amoralité revigorante pour le genre.

 

je suis ton ombre

 

Morgane CAUSSARIEU – Je suis ton ombre
Genre : Fantastique
9782354083557 – 10€90 -332 pages
« Dans un village du Sud-Ouest de la France, un jeune garçon vivant avec son père handicapé, seul, malheureux, en échec scolaire, souffre-douleur de ses camarades, fait de son mieux pour survivre dans le désordre de sa vie. Le jour où il trouve un étrange carnet dans une maison calcinée, peut-être hantée, sa vie va basculer encore un peu plus dans l’horreur. Fasciné par ce petit livre, il l’ouvre et voit sur la première page : « Si tu lis ces lignes, prie pour que je ne sois pas déjà mort sinon c’est toi qui mourras. » Intrigué autant qu’effrayé, il continue sa lecture… »
« Je suis ton ombre est un roman sombre, totalement atypique et l’un des meilleurs dans son genre.
Morgane Caussarieu a été remarquée suite à son premier roman, Dans les veines. Après un essai des plus réussis, Vampires & Bayous, elle revient avec Je suis ton ombre, roman toujours plus inquiétant… »
Prix Bob Morane 2014 – Prix Planète SF des Blogueurs 2015

Ah, notre vampirounette Morgane n’est pas une tendre dans ses
écrits (quoi que…). Voilà une Damoiselle qui apporte une vigueur salutaire dans notre fantastique contemporain. Ayant tété du vampire depuis ses huit ans à la mamelle d’Anne Rice dans
Entretien avec un vampire, elle dénote depuis une fascination certaine pour cette figure emblématique du fantastique. Morgane a ici donné une suite à son premier roman, Dans les veines, centrée sur l’enfance, moins gore mais tout aussi jouissive et sulfureuse, d’une grande maîtrise de style pour l’évocation de ses deux narrateurs.

ganesha

Xavier MAUMEJEAN – Ganesha – Les Mémoires de l’Homme éléphant
Genre : Fantastique/Frileur victorien
9782354082185 – 9€90 – 320 pages »Londres, fin du XIXe siècle.
Qui est réellement Joseph Merrick, celui qu’on surnomme « l’Homme-Éléphant » ? Homme ou bête ? Monstre de foire ou curiosité scientifique ? Une simple anomalie de la nature ou… un dieu ?
Lorsqu’il rédige ses Mémoires, il n’a pas trente ans et réside depuis peu à l’hôpital de Whitechapel sous la protection du médecin Frederick Treves. Un refuge qui lui permet d’observer splendeurs et misères de la capitale, et d’enquêter : quatre affaires, autant de saisons dans une année. De leur résolution dépendra peut-être plus que son destin, car « le monde s’efface dans les rêves de l’éléphant… »
« Un thriller victorien atypique et superbe, dans l’une des premières fantasy urbaine française. »
Pour l’habileté à mélanger les genres, l’érudition sans ostentation qui nous fait jouer avec les références, le tissage savant des rapports entre humanité, monstruosité et divinité.

 

planète à louer

 

YOSS – Planète à louer – trad. Sylvie Meyer
Genre : SF
9782354081966 – 9€90 – 304 pages

« Toute ressemblance entre la Cuba des années 1990 et cette Terre du XXIe siècle est purement intentionnelle. »

« Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des extraterrestres en prennent possession. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique.
Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques.
Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir…s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens ! »

« Récit choral et engagé, Planète à louer est le premier roman traduit en France de Yoss, fer de lance de la science-fiction cubaine. Immédiatement remarqué par la critique et le public,
il obtient le Prix Julia Verlanger en 2011. »

Parce que sous couvert de (bonne) SF à l’ancienne, Planète à louer est une puissante allégorie de l’histoire cubaine (nationalité de l’auteur oblige), et plus largement de l’asservissement et de l’exploitation des peuples en général.

A propos de Sylvie

Gérante de la Librairie Bédéciné

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